Les nouveautés 2022
2021 aura été une année rempli de nouveaux véhicules. 2022 va donc connaitre une baisse de nouveaux véhicules mais la sélection proposé ci-dessous n’en reste pas moins intéressante !

Citroën annonce les tarifs et ouvre le carnet de commandes en ce mois de septembre 2021 de la C5 x, sa nouvelle grande routière qui tient autant de la berline que du break et du SUV. Produite exclusivement en Chine, la C5 X s’affiche à des prix relativement attractifs pour la catégorie avec une entrée de gamme vendue 32 900 €, soit tout de même 3 050 € de moins que la Peugeot 508 équipée de la même motorisation en configuration de base.
Comme annoncé plus tôt, la Citroën C5 X est proposée au choix avec le trois-cylindres 1.2 PureTech essence de 130 ch, le 1.6 PureTech de 180 ch, ou une motorisation hybride rechargeable combinant le PureTech 180 à un moteur électrique pour offrir une puissance cumulée de 225 ch. Aucun diesel ne figure au catalogue. Dans ces trois versions, la puissance est envoyée aux roues avant par l’intermédiaire d’une boîte de vitesses automatique à huit rapports. La C5 X est équipée de série de la suspension Advanced Comfort, avec les doubles butées hydrauliques que nous connaissons pour ce qui est des modèles thermiques et dans une version pilotée à bord de l’hybride rechargeable.

Le SUV coupé, une carrosserie importante pour l’objectif premium de Peugeot
Même si le nom donné à ce nouveau segment est antinomique et à consonnance fortement marketing, le genre SUV “coupé” véhicule une image plutôt haut de gamme d’un constructeur. Et pour cause, BMW en fut l’initiateur avec son X6 en 2008, suivi par Mercedes et Audi avec des GLE et Q8.
Le 4008 pourra compter sur de nombreux atouts. Habitable, bien fini, disponible en essence, hybride et bientôt hybride rechargeable, mais le 4008 ne devrait pas être dans les concessions avant la fin 2022.

Il faudra attendre jusqu’au mois de février pour découvrir les lignes définitives de l’Alfa Romeo Tonale, mais le SUV compact premium n’a presque plus aucun secret sur la partie technique… Déjà, oui !
Outre la plate-forme du Compass, le Tonale empruntera les motorisations de son cousin nord-américain. Pas toutes cependant, semble-t-il. Il y aurait, comme le Compass, deux variantes essence de 130 ch et 150 ch, cette dernière étant immédiatement associée à une hybridation légère, mais on aurait le choix entre 130 ch 100 % thermique et 130 ch mild hybrid. La transmission automatique à double embrayage (à 6 rapports, cela n’est pas confirmé, mais c’est fort probable) serait imposée dans tous les cas. En haut de la gamme trônerait une variante hybride rechargeable de 240 ch associée à une transmission intégrale, toujours comme le SUV Jeep.

Cette cinquième génération du grand cherokee est, sans surprise, calquée sur la version longue découverte en janvier 2021 : phares horizontaux reliés par la célèbre calandre à sept barrettes de la marque, toit peint en noir souligné par une baguette chromée courant du pare-brise à la lunette arrière… La variante cinq places affiche 4,91 m, contre 5,20 m pour le Grand Cherokee L. L’empattement est, lui, de 2,96 mètres, soit 13 cm de moins.

Même recette dans l’habitacle, où l’on retrouve la même planche de bord que sur la déclinaison sept-places. Au centre trône un écran tactile de 10,1 pouces, intégrant le dernier système Uconnect 5. Les compteurs numériques sont de la même taille. Une autre dalle de 10,25 pouces peut être installée face au passager avant, en option, ainsi que deux dernières au dos des sièges pour occuper les enfants à l’arrière. Le SUV de Jeep fait aussi le plein de technologies avec la vision nocturne, le système de conduite semi-autonome de niveau 2, un affichage tête haute en couleurs, l’assistance contre les collisions aux intersections ou encore le système de détection de la somnolence au volant.
Produit dans l’usine Jeep de Détroit, le nouveau Grand Cherokee sera d’abord lancé aux États-Unis, d’ici la fin d’année. Chez nous, il faudra attendre l’été 2022. En France, la commercialisation aura lieu dès juin 2022, uniquement avec une motorisation hybride rechargeable 4xe pour éviter un malus trop sévère.

En devenant un crossover électrique plutôt qu’une berline compacte classique, la Mégane va venir se confronter à des modèles aussi variés que les Volkswagen ID.3, Peugeot e-2008, Kia e-Niro et autres Nissan Leaf. L’argus a voulu vérifier si la française s’annonçait bien armée. Revue des troupes.
Qui dit nouveau positionnement, dit aussi nouveaux concurrents. Pour sa cinquième génération, la Mégane ne cherche plus vraiment à jouer dans la cour des berlines compactes, façon Volkswagen, Golf ou Peugeot 308. Elle est en effet plus haute de 6 cm et plus courte de 15 cm que sa devancière. Renault avait même initialement envisagé d’en faire un petit SUV, qui n’aurait pas porté ce nom-là. Mais finalement le terme qui lui correspond le mieux est bien celui de crossover, ou « mélange des genres » pour éviter de s’attirer les foudres de l’Académie française. Il sera dès lors possible d’hésiter avec des alternatives très variées. Toutes ces rivales devront simplement être animées par un moteur électrique, puisque cette cinquième génération de Mégane tire un trait définitif sur le thermique.

Le plaisir de conduite serait-il désormais réservé à une certaine élite, réclamant forcément de signer un chèque à six chiffres pour s’offrir un pur-sang automobile ? Afin de nous prouver le contraire, mais aussi de ne pas laisser l’Alpine A110 et la Mazda MX-5 seules au monde sur le créneau de la petite propulsion à l’ancienne, Toyota remplace son coupé GT86 par un nouveau modèle baptisé GR86.
Ainsi, après la GR Supra et la GR Yaris, la GR86 vient étoffer le catalogue des sportives de la marque. Un catalogue qui peut rendre jaloux Peugeot et Renault (entre autres !), dont les sportives quittent les gammes en raison d’une nécessaire baisse des émissions de CO2 de leurs modèles. Sur ce plan, Toyota a beaucoup plus de marge de manœuvre en raison de son investissement depuis plus de vingt ans dans l’hybride. Développée par le département Gazoo Racing, comme les Supa et Yaris GR, la GR86 arrivera en France en mai 2022. À noter que, si les exemplaires utilisés lors de notre essai sont encore couverts de camouflages, ils demeurent très proches de la série. D’ailleurs, l’auto est déjà distribuée sur les marchés nord-américain et japonais.

Dacia : pourquoi tous les modèles seront-ils restylés en 2022 ? – C’est une gamme plutôt jeune qui s’affiche au catalogue de la gamme roumaine, n’accusant en moyenne que deux ans et demi de carrière. Et si un facelift intervient généralement à mi-vie, 4 ou 5 années après un lancement, toutes marques confondues, Dacia a pris la décision de revoir le style de l’intégralité de ses modèles, au même moment, courant 2022.
La Dacia Spring est la moins chère des voitures électriques neuves. C’est une micro citadine avec une silhouette de SUV. La puissance du moteur électrique est de 33 kW, l’équivalent de 44 ch, sa vitesse de pointe de pointe ne dépasse pas 125 km/h. …

Pour cette Opel Astra 2022, on ne connaît pas encore la structure de la gamme et ses équipements. Des équipements qui devraient tout de même ressembler fortement à ceux l’ancienne gamme. Avec donc une finition Business sur les trois motorisations : 110 ch et 130 ch en essence, 180 ch et 225 ch hybrides rechargeables et l’unique survivant du diesel, le 1.5 l en 130 ch. C’est exactement ce que propose la Peugeot 308. À l’automne 2022, la version électrique de cette Astra sera lancée.
Son style extérieur devrait plaire avec sa face avant si typique barrant la calandre de son regard acéré. Exactement comme pour le Mokka et le Grandland restylé. L’arrière est plus massif mais c’est devenu un trait commun aux compactes actuelles, la nouvelle Peugeot 308 n’y échappant pas.
À l’intérieur, on appréciera la qualité de présentation et l’espace à bord. Et pour les rétifs à l’iCockpit de la compacte au lion, les très larges écrans dont la lecture et le graphisme sont bien plus lisibles et valorisants.

C’est une berline de petite taille qui ne dépareillerait pas dans l’actuelle gamme Renault, si elle venait à rejoindre le catalogue français. Malheureusement, ce type de citadine à coffre n’a jamais rencontré de succès sous nos latitude. C’est pourquoi le Losange la destine à des marchés bien spécifiques, avec un positionnement bon marché. Depuis plusieurs décennie, Renault s’est fait une spécialité d’ajouter un « sac à dos » à ses modèles les plus compacts pour leur offrir une allure plus statutaire, très apprécié dans certaines contrées.
Sous le capot, la Renault Taliant assure le strict minimum pour contenir ses tarifs. Elle décline son unique bloc essence 1.0 l en 90 et 100 ch, mais propose en option une transmission automatique à variateur.

En faisant peau neuve, le Volkswagen Multivan abandonne tout point commun avec l’utilitaire Transporter dont il dérivait jusqu’à présent. Le T7 fait désormais figure de monospace XXL, profite d’une plate-forme de vraie voiture des années 2020 et du contenu technologique qui va avec. Un Multivan hybride, c’est une première ! L’essentiel n’a pas bougé : volume gigantesque et modularité à la carte restent les piliers du “Combi”.
Le T7 a donc été développé comme n’importe quelle voiture de tourisme classique, et n’a pas grand-chose de commun avec les utilitaires qui remplaceront le T6. Surprise, il repose dorénavant sur la base technique MQB… et partage donc la plupart de ses éléments de liaisons au sol, de motorisations et de technologie embarquée avec les Golfs Passat et Tiguan. En clair : un Multivan R flanqué du gros 2 litres de 320 ch de la Golf R serait donc techniquement réalisable, politiquement scandaleux et donc, virtuellement génial.